Tout part de l’Art. Evidemment. Et tout parle d‘Art. Inévitablement.
Dans le parcours de Valérie ROUBACH, il y a eu tout ça : le dessin d’observation, les couleurs, le nu, la peinture acrylique, les Ateliers du Carrousel, écouter et apprendre, des matières, des musées, la sculpture de tout matériau, la curiosité, toujours, et l’histoire de l’art, encore apprendre.
Il y a eu une société, le stylisme d’objet, la création de porcelaine, les expositions des grands maîtres, carrelages, voyages et mosaïques, entreprendre et vendre, première validation marchande de son travail,
Il y a eu le métal et en particulier, le zinc, une exposition de ses sculptures, se confronter de nouveau au regard du public, imaginer ses œuvres dans d’autres lieux, des conférences, des découvertes de galeries, partout, une recherche permanente, une attention toute particulière à la technique, le savoir-faire et le comment des artisans, le génie et le pourquoi des artistes.
Plus elle a travaillé, plus elle s’est intéressée au travail des autres. Alors, elle a conçu un espace, une galerie.
L’ATELIERV était né.
Sans jamais cesser d’étudier et de faire, Valérie ROUBACH a organisé ses premières expositions, de talents révélés ou inconnus, autour desquels elle a su créer le lien.
« Il n’y avait pas de formation pour apprendre ce que j’ai découvert des artistes que j’ai rencontrés. Leurs œuvres habitent la galerie le temps d’une exposition parce que j’ai eu la conviction qu’il se passerait quelque chose. Ma responsabilité est de porter les promesses de ces créations aux yeux d’un public de collectionneurs ou d’amateurs.
Mon expérience d’artiste et mon histoire autour de l’art alimentent la valeur et le sens que je donne à chaque manifestation. »
L’ATELIERV a exposé sculptures, peintures photographies et objets de caractère.
Passionnée de technique, elle réfléchit à la composition, à la cohérence des volumes autant qu’au style dans l’organisation des espaces. Cette discipline, que Valérie ROUBACH a voulue comme une marque, fait de la galerie un lieu d’ores et déjà reconnu et lui offre, en parallèle, une liberté dans le choix des évènements qu’elle organise.
Elle s’intéresse tout autant aux domaines classiques de l’art qu’aux univers qui les jouxtent ; les créations de jeunes apprentis chaudronniers ont investi l’ATELIERV dans une entreprise où imagination et savoir-faire de chacun ont permis au monde industriel de s’inscrire le temps de cet évènement dans l’artisanat génial. L’expérience a été reconduite.
« Exposer des œuvres est la vitrine de mon travail mais la richesse de l’expérience humaine tient dans l’aventure artistique et les risques pris ensemble : moi, par la découverte de ces talents, eux, par la confiance et la certitude de ces artistes que je peux contribuer à leur avenir. »
Valérie ROUBACH a demandé à une jeune réalisatrice de cinéma, Manon GUIOMARD, d’organiser une trace de vie de la galerie. Les évènements reçus par cette architecture de verre et de métal ont fait l’objet de films, autre manière d’impliquer l’art dans ce lien entre l’histoire et le futur de l’ATELIERV.